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🇨🇭Recrutement de talents non européens (Pays Tiers) en Suisse : lever les barrières grâce à une meilleure connaissance des solutions existantes :

Photo du rédacteur: Alves de Melo LucasAlves de Melo Lucas

Dernière mise à jour : 13 janv.


Il est frappant de constater qu’au sein de nombreuses entreprises, même les plus grandes et les plus établies, des opportunités précieuses sont manquées en raison de la difficulté perçue des démarches. En effet, certaines structures ferment systématiquement la porte aux candidats non européens, convaincues que leur recrutement est trop complexe, voire impossible. Pourtant, il existe des mécanismes clairs, bien définis et accessibles pour permettre à ces talents de rejoindre le marché suisse.

Les quotas annuels : un accès encadré mais possible


Chaque année, la Confédération suisse met à disposition un quota d’autorisations de séjour pour les travailleurs en provenance d’États tiers. Pour 2025 (tout comme en 2024), par exemple, le gouvernement a annoncé l’octroi de 8500 contingents, répartis comme suit :
  • 4500 permis B (autorisations de séjour à long terme)
  • 4000 permis L (autorisations de séjour de courte durée).

Ces quotas permettent aux entreprises suisses d'accéder à une main-d'œuvre qualifiée provenant de pays tiers lorsque les besoins ne peuvent être satisfaits localement. Cependant, l’obtention de ces permis est encadrée par des critères stricts.

Intérêt économique : le pilier de l'admission


Pour qu’un candidat non européen puisse obtenir un permis de travail, son recrutement doit servir les intérêts économiques de la Suisse. Cela implique :
  • Une démonstration de l’impact positif du recrutement sur l’entreprise et, par extension, sur le pays.
  • Une prise en compte de la situation sur le marché de l’emploi, notamment l’absence de candidats locaux ou européens possédant les compétences recherchées.
  • Une preuve que le candidat pourra s’intégrer durablement sur le marché du travail suisse.

Ces critères, définis dans les articles 18 et 19 de la Loi sur les étrangers et l’intégration (LEI), nécessitent une analyse rigoureuse et une documentation détaillée de la part de l’employeur.

Une solution pour des besoins spécifiques


Même si le marché suisse et européen regorge de talents, certains profils restent rares, notamment dans des secteurs de niche ou des postes hautement spécialisés. Dans ces cas, le recours à des candidats issus de pays tiers peut s’avérer indispensable pour soutenir l’innovation et la compétitivité de l’entreprise.

Pourquoi faire appel à des experts ?


Le processus de recrutement et d’obtention de permis pour des ressortissants d’États tiers peut sembler intimidant, mais il est loin d’être insurmontable. Chez HR Relocation, nous accompagnons les entreprises dans l’analyse de faisabilité, la constitution des dossiers et la gestion des démarches administratives. Grâce à notre expertise, nous aidons les responsables HR et de Mobilité à maximiser leurs chances de succès et à accéder aux meilleurs talents internationaux.

En ouvrant leurs portes aux candidats non européens, les entreprises suisses peuvent non seulement répondre à leurs besoins spécifiques, mais aussi renforcer leur attractivité et leur positionnement sur un marché globalisé.

Conclusion


Refuser d’explorer les solutions offertes pour recruter des talents non européens revient à limiter ses opportunités dans un environnement de plus en plus compétitif. En s’appuyant sur des experts et une compréhension approfondie des règles et des quotas en vigueur, les entreprises peuvent franchir ce cap avec succès.

Vous envisagez de recruter un talent non européen pour votre entreprise ? Que vous ayez ou non identifié le candidat en question, contactez-nous pour une analyse gratuite de vos besoins et des possibilités qui s'offrent à vous.

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